Le vaillant Soldat de Plomb

Un tourbillon d’images
d’après le conte de Hans Christian Andersen
spectacle peint pour les amateurs des couleurs à partir de 5 ans

idée et présentation : Joachim Torbahn
mise en scène : Tristan Vogt
une production de THALIAS KOMPAGNONS


Peindre est l’art qui paraît être le plus proche aux enfants. Avec ingénuité ils prennent en main les couleurs et se mettent à l’œuvre, créent leur monde rempli de choses les plus diverses. Qui n’aimerait pas suivre et s’y imaginer ?

Le peintre esquisse une grande chambre d’enfant et décore-la avec des jouets et des figurines merveilleux. Cependant, le tableau développe une vie à lui, comme ça arrive en peignant : un soldat de plomb endommagé choisit son propre chemin et tombe amoureux de la danseuse en papier de soie. Le lutin rouge s’y mêle. Le tableau se déconcerte. Une odyssée turbulente commence. Le peintre va-t-il rester vaillant? Ensemble, lui et le soldat de plomb vont-ils trouver un chemin de retour à la beauté ?

Une introduction sensuelle dans les techniques créatives de la peinture moderne qui peuvent être autres que belles ou convenables…

Avec ses spectacles peints, Joachim Torbahn a réussi de créer une synthèse originale entre les beaux-arts et le théâtre, qui a émerveillé des spectateurs dans beaucoup de pays. Sa version du conte « Le vaillant soldat de plomb » a été présenté aux festivals autour du monde, entre autres en Allemagne, France, Suisse, Israël, Autriche, Taïwan, Australie, au Danemark et au Japon.

Revue de Presse

Le vaillant soldat de plomb […] est une véritable performance qui mêle le récit à la peinture de manière surprenante et originale. […] Joachim Torbahn […] réalise […] une création picturale éphémère et delicate, descriptive […] mais libre de zigzaguer esquissant tantôt un village bucolique tantôt un château doré […]. […]Le peintre dessine de fragiles sihouettes d’un jeune couple […] et encore la lune et le ciel étoilé, [la flamme de bougie …] qui à la fin efface dans son feu rouge les images. Une signature d’artiste.
(Belvedere No 34, Andrea Genovese)

Ce spectacle est une petite merveille, un joyau délicat et sensible […]. Le dessin évoque Chagall et ses perspectives folle, l’imagination et l’humour se côtoient. […] La relation que tisse Joachim Torbahn avec les petits spectateurs est le coeur de ce moment de grâce.
(Les Trois Coups.com, Jan. 2015, Trina Mounier)

Résumé

Le peintre présente à l’audience un timbre qu’il utilise sur la toile pour commencer l’histoire par 5 soldats (d’étain) y apparaissants. Comme un corporal, il leur donne l’ordre d’aligner. A cette occasion, il perçoit qu’un d’entre eux manque une jambe parce-qu’il n’y avait pas assez d’étain – celui-ci est néanmoins très capable et son nom est Jean (Hans).

La petite armée part pour la défense de la capitale régionale «Joli Patelin» qui apparaît peu à peu sur la toile, ainsi qu’un ours, une table et un sol. Ils tous deviennent part d’une minuscule chambre près d’un beau château. Dans le château on peut voir une ballerine qui danse que sur une seule jambe. Jean tombe amoureux d’elle au premier vu et, au lieu de se coucher dans la boite aux jouets, il soupire après le parfait moment romantique pour aller chez elle et lui déclarer son amour. Quand, finalement, ce moment arrive, il la demande en mariage, mais elle ne lui répond pas.

Désespéré, il appelle à l’aide. Sortant du bleu, un lutin apparaît et met toute la chambre en désordre. Dû à cette grande agitation, Jean tombe la tête première par la fenêtre dans la bredouille. Les autres soldats, regardant par la fenêtre et ne pas étant capables de l’aider, sont forcés de le laisser seul dans la rue. Il pleut à verse, et Jean se retrouve dans une situation fort désagréable.

Deux garçons passent. Ils aperçoivent le soldat trempé et mouillé et le mettent dans un petit bateau en papier qu’ils posent dans le fossé. Le lutin réapparaît et guide le capitaine frais émoulu à travers un labyrinthe de canalisation jusqu’au grand large bleu.

Jean flotte dans l’eau et est avalé par un poisson. Soudain, le poisson, lui, se retrouve sur une table dans une chambre qui – miraculeusement – est la même que cette minuscule pièce où le voyage du soldat d’étain avait commencé. Quand le poisson est mangé, Jean est libéré de l’estomac du poisson et éclate de joie.

Une fois de plus, ses yeux tombent sur la ballerine qui danse toujours au château. Plein d’espérance et courage il lui parle. L’adorant dévoré de désir et en profonde confiance, il demande sa ballerine bien aimée en mariage une deuxième fois. Mais encore : elle ne dit pas un seul mot.

Impuissant et désespéré, Jean s’enrage. Le lutin lui explique comment Jean peut être ensemble avec son amour : la flamme de la bougie sur la table flamboie et Jean prend feu. Il fond dans la passion de son amour. Soudain, un courant d’air saisit la petite danseuse en papier, elle tourbillonne dans l’air et dans les bras de Jean.

Et enfin … ils sont unis !